Lu dans France Catholique comment le piège de la culture de mort s'est refermé sur le canton de Vaud :
"C’est l’association Exit, jumelle de l’ADMD française, qui est à l’origine du projet qui sera soumis au vote des Vaudois le 17 juin. Un projet qui vise à obliger les établissements médicaux-sociaux (EMS) du canton à accueillir des suicides assistés en leur sein. En clair : toute personne qui souhaite recourir au suicide assisté, même si elle est dans un établissement médicalisé qui s’y refuse, pourra demander à une association d’aide au suicide de mettre fin à ses jours, sans contrôle ni avis médical. Si l’établissement s’y refuse, il perdra automatiquement ses subventions publiques.
Trouvant que le projet d’Exit allait trop loin, le gouvernement du canton de Vaud a proposé un contre-projet, qui n’est en fait qu’une version soft de la proposition d’Exit. Dans ce contre-projet, la demande de la personne devra être examinée et validée médicalement ; il serait obligatoire de vérifier que l’option des soins palliatifs a été proposée ; mais ce contre-projet garde l’obligation pour les EMS d’accéder à la demande de leurs résidents. Les Suisses auront donc le choix, le 17 juin prochain, entre un texte qui légalise le suicide assisté sous certaines conditions et un texte qui le libéralise sans retenue".
C'est pourquoi, il n'y a rien de négociable dans le respect de la Vie : le moindre compromis amène à la mort et le choix "culture de vie" vs "anti-culture de mort" se réduit alors au choix du mode opératoire de mort.
Lahire