Les actions scandaleuses de 2012 auxquelles se sont livrés les mouvements « Pussy Riot » et « Femen » sont condamnées dans la société ukrainienne. C’est ce dont témoignent les données de l’enquête sociologique « Tolérance religieuse, xénophobie, et droits de l’homme en 2012 », produit par « L’institut international de Kiev de sociologie », à la demande de « L’institut des droits de l’homme, de la prévention de l’extrémisme et la xénophobie (IHRPEX) ». Le soi-disant office « punk » des « Pussy Riots » en la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou a été unanimement condamné par 48,4% des personnes interrogées, tandis que 32,9% ont déclaré qu’elles n’avaient jamais entendu parler de cette affaire. En outre, 9,1% des sondés ont répondu qu’ils avaient des objections, 8,8% éprouvaient des difficultés à donner une évaluation, tandis que seuls 0,8% se sont prononcés favorablement.
Les habitants de l’Ukraine ont donné une évaluation encore plus négative de la campagne « Krestopoval » (« renversement des croix ») organisée par le mouvement « Femen » pour soutenir les activistes de « Pussy Riot ». 61% des sondés ont condamné cette action, 22.5% n’en ont jamais entendu parler, 8,6% ont répondu de façon ambiguë, 6,9% éprouvant des difficultés à répondre, tandis que 1% ont approuvé ladite campagne de « Femen ». L’attitude la plus tolérante envers celle-ci a été manifestée par les jeunes gens jusqu’à 30 ans, particulièrement les étudiants hommes.