Rite liturgique selon Saint Germain de Paris

Extraits du 

Rapport de la Commission liturgique

présidée par l’Archevêque Jean de San Francisco  (1959)

« Le but de la Commission liturgique fondée sous la Présidence de Son Eminence Monseigneur l’Archevêque Jean est de déterminer la mesure dans laquelle le texte de la Liturgie célébrée actuellement dans l’Eglise Orthodoxe de France est fidèle aux textes antiques, et dans quelle proportion pourrait y intervenir l’improvisation personnelle. » 

[Le rapport se poursuit par la description détaillée des sources disponibles (textes patristiques et conciliaires, missels et sacramentaires), des travaux des précédents restaurateurs (Lebrun, Guettée, Duchesne, Cabrol), et des emprunts orientaux, et il comporte une comparaison détaillée du texte de la liturgie reconstituée et des sources. Il conclut] : 

« Conclusion : 

« De tout ce qui précède, des études et des comparaisons auxquelles il a été procédé, il appert avec évidence que la Divine Liturgie telle qu’elle est célébrée actuellement dans l’Eglise Orthodoxe de France est entièrement basée sur les sources antiques. Les restaurateurs ont fait preuve, non seulement d’une vaste érudition historique et liturgique, mais aussi de leur fidélité à la tradition, évitant scrupuleusement tout élément d’improvisation personnelle et s’effaçant humblement devant l’héritage des Pères. Les quelques emprunts faits aux rites d’Orient, aux prières antiques, ont surtout pour but la précision dogmatique et la piété du prêtre, sans porter la moindre atteinte à l’unité organique de la Messe. […] En définitive, la liturgie étudiée constitue une œuvre orthodoxe traditionnelle. »

Sur la base de ce rapport bilingue (en français et en russe), le Concile des Evêques de l’Eglise Russe hors frontières, au cours de sa réunion tenue à New-York le 11 novembre 1959, a officiellement reconnu le rite.