Nos corps qui participent à l’eucharistie ne sont plus corruptibles
Saint Irénée, Contre les hérésies, Livre IV, chapitre 19, chapitre 18, paragraphe
5
18, 5 Comment encore peuvent-ils dire que la chair s'en va à la corruption et n'a point
part à la vie, alors qu'elle est nourrie du corps du Seigneur et de son sang ? Qu'ils changent donc leur façon de penser, ou qu'ils s'abstiennent d'offrir ce que nous venons de
dire ! Pour nous, notre façon de penser s'accorde avec l'eucharistie, et l'eucharistie en retour confirme notre façon de penser. Car nous lui offrons ce qui est sien, proclamant d'une façon
harmonieuse la communion et l'union de la chair et de l'Esprit : car de même que le pain qui vient de la terre, après avoir reçu l'invocation de Dieu, n'est plus du
pain ordinaire, mais eucharistie, constituée de deux choses, l'une terrestre et l'autre céleste, de même nos corps qui participent à l'eucharistie ne sont plus corruptibles,
puisqu'ils ont l'espérance de la résurrection.